Pliable ou de table, le couteau de Laguiole a toujours été suivi de l'adjectif "prestigieux". Confectionné à partir du savoir-faire aveyronnais, il en a séduit plus d'un, tant par son côté pratique que par sa qualité. Bâti à partir d'une seule lame, on reconnaît le véritable couteau de Laguiole en fonction de son procédé de fabrication et de la matière de son manche.
Dans le monde de la coutellerie, cet objet est admiré, encore plus lorsqu'il fait appel à des matières nobles. Le manche du couteau de Laguiole peut être taillé dans de l'os, de la corne ou du bois de cerf ; un travail remarquable qui demande une grande concentration.

Pourtant, le manche n'est pas la seule partie qui peut être composée de matière noble ; la lame aussi fait appel à de l'acier de qualité. C'est notamment le cas des lames de Damas, aiguisées à partir de cet acier que l'on considère comme l'un des meilleurs sur le marché. Cette richesse de Damas, également appelée wootz, fut élaborée en Inde puis forgée au Moyen-Orient. Elle est particulièrement réputée pour sa qualité puisque la dureté de sa lame est très résistante ; et à son aspect à motif moiré. Matière première assez rare, elle est très courue chez les couteliers. Ils la manient avec soin et précision pour l'intégrer à leur travail.

Un couteau de Laguiole muni d'une lame Damas voit son prix s'envoler : les prix atteignent très vite 300 voire 400 euros. Bien qu'onéreux, cet investissement en vaut la chandelle. Le couteau laguiole Damas est une pièce de collection du fait du savoir-faire nécessaire à son élaboration.